Si tu grouilles dans ton siège
Parce que tu te sens au piège,
Croît tes couilles, débouche ton liège,
Sois dans le monde, fouille
Parce que là les éclats de ta trouille
Mes oreilles souillent.
Si tu grouilles dans ton siège
Parce que tu te sens au piège,
Croît tes couilles, débouche ton liège,
Sois dans le monde, fouille
Parce que là les éclats de ta trouille
Mes oreilles souillent.
Sur les épinettes,
Entre les broussailles de notre jeunesse
Et le tronc de nos vieillesses
Nos écorces s’émiettent
Bois muet,
Secouer de murmures
De vielles enflures
Dance le menuet
On s’émousse
Un souffle se glisse
Le soleil chauffe nos cuisses
Et toujours on pousse
En voyant ses yeux,
J’aperçu un reflet des cieux
Quelle est cette étincelle, ce feu
Qui s’échauffe en mon creux?
–
Elle de famille brisée
Enfance envolée
Ange insultée droguée
Maintenant découvrant sa félicité
–
Moi toujours d’amours empoisonnés
Qui ont mon cœur emprisonné
Assoiffé en vain d’un seul baiser
Suis-je? Je le suis finalement libéré
–
Chemins tortueux qui ont pour fin
Heureux hasard, croisée des destins
Dirent nos cœur: la joie! Finit la faim
Marchons ensemble, on se tient la main?
–
En contemplant ses yeux
Je lisais la main de Dieu
Qui écrit vous voilà les deux
Trouvez ensemble le bonheur un peu!
–
Deux âmes qui
Après tant d’épreuves si
Mutuellement trouvait répit
Un Dieu? Surement oui
–
Dans mes rêves on rit
Nouvelle gêne on fuit
Amour jeune on se dit
Passé noir tant pis!
–
Mais rupture à l’aurore!
Pour mon rêve quel cruel sort
Technologie à faute à tort!
Mon seul lien à son âme et son corps
–
Victime d’un cruel jeu
Au coeur le pieux de l’adieu
En mon sein brule un feu
Moins saint c’est un aveu
–
J’extirpe avec douleur
de ma plume sa douceur
Un résidu de ce bonheur
Que beauté sorte du malheur
–
Car sur cette page se meurt
Les mots d’un cœur
L’espoir de cette heure
Déjà perdant sa lueur
–
Que cette feuille soit
Comme une étoffe de soie
Soyeuse pour moi et pour toi
Souvenir diffus de la joie
–
Car à genou sous les cieux
Je blasphème un Dieu
Pour qui j’ai cru comme on peu
À un bonheur périlleux